Quelle est cette douleur qui nous pousse vers le vide? La vie n’en n’a que faire. Elle se sert de mystères. Nos sens désabusés se refusent d’exister et sans un mot même fragile, s’en vont vers d’autres lieux plus dociles. Là où rien n’opprime les corps fatigués. Qui vous a dit que je cherchais un port où mes chagrins pourraient se reposer? Où mon être serait bercé dans les bras d’une vague qui échoue sur la dune ? Qui vous a prévenu? Non, ne dîtes rien. Je préfère imaginer pour ne point pleurer. (Francine)